Le SNAC est présent lors de nombreux événements par le biais de ses adhérents ou des représentants de ses groupements. A l’invitation de Marie-Servane Bargy, organisatrice des “Bleus” au festival Valence Scénario, le SNAC a participé à une table ronde dédiée aux jeunes auteurs. Devant 150 spectateurs la table ronde avait pour invités, notamment des agents d’auteurs et des scénaristes.

Antoine Cupial, scénariste membre de la commission de contrôle et du groupement audiovisuel du SNAC, a rappelé notamment l’importance de se syndiquer pour les nouveaux entrants dans la profession : “nous sommes un vrai syndicat, avec toutes les prérogatives et les missions que cela suppose, notamment la défense des jeunes auteurs, qui sont par définition les plus vulnérables à toutes les pressions ou toutes les entourloupes sur les contrats…”. Cela a été l’occasion de parler du SNAC, en rappelant le rôle du syndicat, l’importance de pouvoir avoir accès à des consultations juridiques et de faire lire ses contrats, de trouver de l’information professionnelle et globalement, de participer à la défense des professions d’auteurs.

“Le SNAC accueille sans discrimination les auteurs débutants et les plus chevronnés, en leurs prodiguant des conseils juridiques, notamment sur leurs contrats.”

Marie Servane Bargy qui animait la table ronde a ajouté à l’adresse du public que “85 € d’adhésion, c’est une ceinture de sécurité qui ne coûte pas très cher !”.

La table ronde “Au secours un producteur s’intéresse à moi !” avait pour but de confronter les jeunes auteurs à toutes les démarches à effectuer et aux problèmes sur lesquels il faut être vigilent dans la signature d’un premier contrat, et plus largement dès que les projets commencent à intéresser des professionnels. Déposer les projets bien entendu, mais aussi faire attention aux signatures, à l’attitude à avoir vis à vis d’un producteur ou encore de ses co-auteurs.

A cette occasion, Antoine Cupial a parlé des projets “on spec”, c’est à dire des scénarios ou séries écrites en l’absence d’une commande de la part d’un producteur, ce qui représente la quasi-totalité des oeuvres proposées par les jeunes auteurs. “Il faut se méfier de la “bonne entente” de départ qui n’incite pas à s’entourer de précautions”.

Ce fût l’occasion de présenter la convention initiale entre auteurs proposée par le SNAC. D’une part ce contrat sous seing privé qui est le “journal de bord de la collaboration” permet de se prémunir contre les litiges ultérieurs, notamment sur la clef de répartition des droits, mais aussi de crédibiliser sa démarche vis à vis des professionnels qui reçoivent le scénario et la convention qui lui sera adjointe.

Cette présentation a appelé des questions dans la salle pour en préciser l’usage et quelques cas de figure. Le lien de la convention a été retweeté sur le compte de @scenaristes et pour nos lecteurs, le document est disponible en ligne :

 

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