Lors d’un conseil d’administration du Centre National du Livre, proposition a été faite de mettre en place un fond d’aide d’urgence de 5 millions, à destination, entre autres, des auteurs du livre qui seraient dans une situation critique.
Pour des raisons matérielles et juridiques la solution envisagée était que les aides passent par un guichet unique à destination de tous les auteurs, commission déjà existante gérée par la SGDL : la commission d’aide d’urgence CNL/SGDL.
Certains élu(e)s représentant(e)s des auteurs se sont opposés à cette idée, de sorte qu’elle soit abandonnée, seule la partie de l’argent destinée aux éditeurs et libraires étant alors garantie. Les auteurs les plus fragiles et les plus concernés par ces aides d’urgence s’en trouvant par conséquence privés.
Le motif de la nécessité d’un plan d’ensemble à l’égard de tous les artistes-auteurs est respectable. Mais la logique qui prévaut, et qui a été retenue par le ministère, est sectorielle : il est prévu des mesures de soutien pour les secteurs des médias, de l’audiovisuel, de la musique, des arts plastiques, du livre, etc.
Le SNAC regrette les positions dommageables qui ont été prises lors du dernier CA du CNL. De manière à pallier, dans les plus brefs délais, à ses conséquences désastreuses, nous appelons le gouvernement à mettre en place un plan qui n’oublie pas les auteurs du livre.
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