RÉSIDENCE AUTEUR BD : nouveau dispositif pour 2020

Actualités RÉSIDENCE AUTEUR BD : nouveau dispositif pour 2020 Dans le cadre de « BD2020 – Année de la bande dessinée », le ministère de la Culture et le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse s’associent pour mettre en œuvre un projet de résidences d’auteurs de bande dessinée en milieu scolaire à l’échelle nationale. Elles commenceront à la rentrée scolaire 2020. Cette nouvelle bourse de résidence d’auteur de bande dessinée en milieu scolaire remplace le dispositif de bourse de résidence du CNL pour 2020. Elle repose sur un partenariat étroit entre un auteur et une école ou un établissement scolaire, incluant, le cas échéant, le réseau de lecture publique (bibliothèques, médiathèques, etc.) et s’inscrit dans le cadre d’un projet pluridisciplinaire, notamment un projet lié à la lecture, impliquant, si possible, plusieurs enseignants. Date limite de dépôt des dossiers : 26 mars 2020 ! La résidence d’auteur de bande dessinée repose sur un partenariat étroit entre un auteur et une école ou un établissement scolaire, incluant, le cas échéant, le réseau de lecture publique (bibliothèques, médiathèques, etc.) et s’inscrit dans le cadre d’un projet pluridisciplinaire, notamment un projet lié à la lecture, impliquant, si possible, plusieurs enseignants. Sélection des auteurs La sélection des auteurs de bande dessinée (un auteur par département) est réalisée par un comité national de sélection, parallèlement à celle des écoles et des établissements scolaires, en mai 2020, selon les critères suivants : — qualité littéraire et artistique de l’œuvre antérieure de l’auteur et du projet présenté ; — expérience de l’auteur dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle ; — motivation de l’auteur pour participer à ce programme de résidence. Prendre connaissance des infos utiles
Le métier du doublage ; le rapprochement entre l’Upad et l’Ataa. Un entretien avec Philippe Lebeau, membre du groupement Doublage / Sous-Titrage / Audiodescription, vice-président de l’Union professionnelle des auteurs de doublage

Actualités Le métier du doublage ; le rapprochement entre l’Upad et l’Ataa. Un entretien avec Philippe Lebeau. Bulletin des auteurs – Quel est le rôle de l’Upad ? Philippe Lebeau – L’Upad est la seule organisation dédiée exclusivement aux auteurs de doublage. Elle s’est créée voilà une petite dizaine d’années, à l’initiative de Vanessa Bertran, Jean-Louis Sarthou, Rebecca et Nicolas Mourguye, avec pour objectif de faire connaître les spécificités du métier d’auteur de doublage, auprès des auteurs eux-mêmes, et de leurs partenaires, ministères et organismes, et défendre les conditions d’accès du public à un doublage de qualité. Notre mission est de représenter et d’informer nos adhérent.e.s, tous membres ou sociétaires Sacem (qui gère les droits du doublage et du sous-titrage depuis l’époque du cinéma muet), sur les évolutions législatives et sociales. Nous avons été très présents dans le combat contre l’hégémonie des Gafam et pour la directive européenne sur le droit d’auteur. Notre travail est aussi pédagogique, nous participons à des forums, à des conférences, des séminaires de formation et des rencontres dans le cadre de festivals, et aux côtés de la Sacem. En janvier 2020, nous organisons, en partenariat avec l’université de Bourgogne, la première édition des « Rencontres des écritures créatives », autour du thème : Comment fabrique-t-on la bande-son d’un film ? Quel est le travail de postproduction que l’on peut faire sur un film ? avec des étudiants en master de traduction multimédia, qui vont inventer des dialogues, et des comédiens professionnels, qui vont venir jouer et enregistrer ces dialogues en public. B. A. – En quoi consiste le métier du doublage ? Ph. L. – L’écriture de doublage est un métier qui en regroupe plusieurs : fondamentalement, nous le considérons comme un métier de dialoguiste, plus que de traducteur. Si la traduction fait partie inhérente de la phase d’adaptation, le vrai enjeu est d’écrire des dialogues qui soient vivants, fidèles à l’esprit d’origine, qui soient rythmés et d’une clarté et d’une fluidité les plus grandes possible dans la langue cible, en l’occurrence le français. C’est un métier d’artisanat, passionnant, prenant, qui demande une grande curiosité pour les cultures du monde, et extrêmement enrichissant : chaque jour, en travaillant, nous nous documentons, nous apprenons. Étant par ailleurs acteur et lecteur public, je nourris de mon expérience de la scène mon travail d’adaptateur en injectant ma vision d’un dialogue vivant, parlé, plus que littéraire. Un peu comme Flaubert qui écrivait « au gueuloir », nous sommes amenés à jouer notre dialogue à voix haute, seul chez nous mais aussi parfois en présence du directeur de plateau, car notre écriture a cette particularité qu’elle n’est pas destinée à être lue, mais à être entendue, et donc jouée et interprétée par des comédiens qui ont besoin de « nourriture », de matière à mâcher, et surtout de sens, pour pouvoir rendre leur dialogue compréhensible. C’est la préoccupation constante que nous avons en tête : mon adaptation parvient-elle à rendre une idée claire, compréhensible ? Quel est le sens, réel ou caché, d’une phrase, d’une expression ? Que doit comprendre le spectateur ? B. A. – La technique évolue-t-elle ? Ph. L. – Autrefois nous écrivions avec un crayon sur une bande de plusieurs kilomètres de long, qu’ensuite nous devions rembobiner et rapporter à la société de doublage, qui la confiait à une calligraphe, laquelle recopiait ce que nous avions écrit mais sur un bobino transparent, et donc projetable, puis cette bobine allait à une autre personne, qui tapait à la machine le texte, pour aboutir à une édition écrite du texte et à une édition projetable de ce même texte, synchronisée avec l’image, afin que les comédiens puissent lire, exactement comme dans un karaoké. Aujourd’hui, la bande défile sur votre ordinateur, il est facile de repérer soi-même les ouvertures et fermetures de bouche et poser un magnifique « Tout mais pas ça » sur un « Oh my God », par exemple ! Le gain de temps est considérable. Nous n’avons plus à nous déplacer pour rapporter la bande, nous l’envoyons par mail. La chaîne de doublage s’en est trouvée fortement accélérée, ce qui coïncide avec l’arrivée de nouvelles plates-formes de diffusion imposant des délais de réalisation de plus en plus courts. Et beaucoup d’auteurs se sont découvert une nouvelle liberté, celle de pouvoir écrire en toute mobilité, par exemple. B. A. – C’est alors un progrès ? Ph. L. – Dans le sens où nous pouvons exercer notre métier sans contrainte géographique, oui, et de façon plus rapide et moins contraignante. On déplore surtout la disparition des métiers de calligraphes, de rédacteurs, qui ont dû se reconvertir, et la fragilisation du métier de détecteur. Pourtant, même si certains acteurs ou directeurs artistiques objectent que s’installe une certaine standardisation de la façon d’écrire, une rythmique moins lisible en raison de caractères dont on ne peut moduler la forme que de façon limitée, ou encore si certains auteurs fâchés avec l’informatique reprochent leur nouvelle dépendance technologique… personne ne souhaite revenir en arrière. Nous nous interrogeons aussi sur l’avenir d’un métier bien spécifique, celui de détecteur, c’est-à-dire la personne qui intervient avant l’écriture en procédant au repérage, dans le film, des endroits où la bouche de l’acteur s’ouvre, avance ou se ferme, un travail extrêmement minutieux qui nous guide et nous sert de marque lorsque nous posons notre texte : démarre-t-il sur une labiale ? Pourra-t-on vraiment traduire un « I can’t understand » dit par une bouche i-ouverte par « Je ne peux pas comprendre », où l’on ne compte pas moins de trois labiales bien visibles ?Une part du combat mené par l’Upad consiste à valoriser ce métier technique, qui ne s’improvise pas, qui s’apprend et prend du temps. Or, avec le développement de l’informatique, de plus en plus de sociétés de doublage demandent à l’auteur des dialogues de prendre en charge, en sus de leur écriture, ce travail de détection. Ce peut même être une condition pour remporter un marché, comme si l’on proposait à un plombier de l’employer à condition qu’il se charge aussi de l’électricité, pour le
Ne bradez pas les retraites des auteurs (suite)

Actualités Ne bradez pas les retraites des auteurs (suite) Une vingtaine d’organisations professionnelles d’auteurs de différents secteurs de la Culture, associations, syndicats, organismes de gestion collective, signent une lettre au Président de la République, sur la situation particulière des auteurs et sur les questions qui, pour le moment, n’ont pas été réglées dans le projet de Loi sur la réforme des retraites. « A l’occasion du déjeuner du 13 mai dernier et en leur présence, vous avez fait part de votre ambition de vouloir remettre les auteurs au coeur des politiques culturelles, reconnaissant ainsi qu’ils mériteraient de l’être davantage mais aussi qu’ils sont le maillon à la fois le plus fondamental et le plus fragile de la chaîne créative. Nous avions été très sensibles à cette volonté nécessaire et urgente de réorienter les politiques publiques. C’est pourquoi nous nous permettons de vous adresser ce courrier pour attirer votre attention sur la nécessité de mieux prendre en compte la spécificité de l’activité d’auteurs dans le projet de loi de réforme des retraites sur les auteurs pour éviter tout risque de fragilisation de leur situation sociale. Il est capital que le futur régime de retraites tienne compte du particularisme de la situation des auteurs, de l’irrégularité de leurs revenus et de la spécificité de leurs régimes de retraite, qui les rapprochent des salariés pour le régime de base et des professions libérales pour leurs régimes complémentaires… » Lire la lettre en intégralité
Suite Rapport Racine, Franck Riester : J’ai un plan !

Actualités Suite Rapport Racine, Franck Riester : J’ai un plan ! Le Syndicat national des auteurs et des compositeurs a entendu les propositions de Franck Riester pour placer les auteurs au cœur de la politique culturelle. Voilà longtemps qu’un ministre n’avait pas parlé autant des auteurs et du niveau de la politique publique mise en œuvre à leur égard. Le Snac salue cette approche respectueuse de l’idée que les auteurs ne sont pas seuls créateurs de valeurs, mais qu’ils sont bien à l’origine de toutes les valeurs (intellectuelles et économiques) créées lors de l’exploitation de leurs œuvres. Selon le ministre, le temps de l’action est venu et un plan d’action pour les artistes auteurs est prêt. S’appuyant sur le rapport Racine, le ministre a présenté son catalogue de propositions : sa volonté de garantir et de développer les droits sociaux fondamentaux des artistes auteurs ; ses souhaits que la puissance publique assume son rôle de médiateur pour accompagner l’évolution des modèles et qu’elle soit exemplaire pour garantir les droits économiques des auteurs. Le Syndicat national des auteurs et des compositeurs tient tout d’abord à regretter l’absence de réelles annonces concernant par exemple, le secteur de la musique, celui du spectacle dramatique, lyrique ou chorégraphique, ou encore celui du doublage / sous-titrage. Le ministre (ou ses conseillers ?) avait pourtant une belle occasion de faire référence à l’accord professionnel signé entre les organisations d’auteurs et les éditeurs de musique en octobre 2017. Accord qui n’a toujours pas fait l’objet des textes nécessaires pour permettre son extension à l’ensemble du secteur, malgré la position unanime des professionnels. On aurait aussi pu parler de la Charte des bons usages entre les auteurs, les prestataires techniques et les commanditaires du doublage et du sous-titrage. Que ta volonté soit faite… Le Snac attend avec impatience et intérêt la confirmation des textes annoncés le 18 février par le ministre : le décret traduisant avec plus de pertinence la réalité et la diversité des revenus artistiques des auteurs et de leurs revenus pouvant être qualifiés d’accessoires. Le Snac regrette cependant la frilosité de l’annonce ministérielle qui n’évoque qu’une augmentation de 50 % du plafond des revenus accessoires, alors que le rapport Aurore Bergé comporte une recommandation n°30 de porter à 20.000 € le montant du plafond des revenus accessoires, le décret relatif au Raap pour une prise en charge par les producteurs audiovisuels d’une fraction des cotisations auteur, l’adoption des amendements apportées au projet de loi instituant un système universel de retraite (SUR) pour mieux tenir compte du besoin d’adapter la réforme des retraites à la situation particulière des auteurs et à l’extrême variation de leurs revenus. Le Snac regrette que les ajustements annoncés par le ministre, qui semblent aller dans le bon sens, soient, malgré tout, encore insuffisants au regard des demandes formulées par les organisations professionnelles signataires du communiqué au titre clair Ne bradez pas les retraites des auteurs, les modalités précises du dispositif de lissage des assiettes de cotisations qui devraient figurer dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2021. Le Snac attend avec intérêt : la nomination du Conseiller spécial au Cabinet du ministre qui sera chargé du suivi des réformes annoncées, les modalités et conditions de réorganisation du ministère de la Culture pour un suivi plus efficace de la situation des artistes auteurs, la discussion sur le sens profond de l’organisation des élections professionnelles, les conséquences et les modalités précises de celles-ci, les modalités de financement des organisations professionnelles déclarées représentatives à l’issue du scrutin, la composition et le rôle d’un CNAA. Le Snac prend acte de l’annonce faite par le ministère de la Culture qu’il assumera pleinement son rôle de médiateur pour que des discussions sectorielles sur le « partage de valeurs » se déroulent dans un cadre constructif, apaisé, et selon un calendrier déterminé. Le Snac attend les initiatives nécessaires du ministère pour que cette annonce puisse trouver le plus rapidement possible une réalité dans la vraie vie des auteurs. Le Snac participera activement à la réflexion et aux discussions sur un encadrement du « contrat de commande ». Le cadre envisagé par le ministère au sein du CSPLA semble être approprié ; reste à savoir quelle configuration sera retenue : rapport, mission ou commission ? Que ta volonté soit fête… C’est trop tôt pour la fête après les annonces de Franck Riester… d’ailleurs, certaines des questions n’incitent pas à cet état d’esprit car beaucoup de travail doit être envisagé. Le plan d’action du ministre est, sans doute, d’une ampleur sans précédent. Cependant le travail que nécessite ce plan pour sa réalisation exige une réelle volonté politique, une concertation sans faille et de multiples négociations. Après la « feuille de route », tout reste à faire… Lire le communiqué en intégralité
La suite de Racine : le plan d’action révélé par Franck Riester

Actualités La suite de Racine : le plan d’action révélé par Franck Riester Le ministre de la Culture a présenté ses propositions (un discours d’environ 40 minutes, une vingtaine de pages) suite à la remise du Rapport Racine intitulé « L’auteur et l’acte de création ». Les objectifs annoncés lors de la présentation faite par Franck Riester le 18 février : 1. Sur le plan social : je veux garantir et développer ce que j’appellerai les droits sociaux fondamentaux des artistes-auteurs. 2. Sur le plan économique, je souhaite que la puissance publique assume son rôle de médiateur afin d’accompagner l’évolution des modèles. Mais je souhaite également que l’Etat soit exemplaire quand il s’agit de garantir les droits économiques des artistes-auteurs. 3. Pour mener à bien tous ces chantiers, nous allons donner aux artistes-auteurs les moyens d’être mieux représentés, mieux associés aux réflexions et négociations sociales qui les concernent directement. 4. Enfin, le ministère de la Culture doit repenser son organisation et se doter d’outils d’analyse et de suivi pertinents et efficaces pour accompagner les artistes et les auteurs. La conclusion du discours de Franck Riester : Aujourd’hui, je vous propose un plan d’action d’une ampleur sans précédent. Il prend en compte la situation des artistes-auteurs dans sa globalité. Il apporte des réponses concrètes dans chacun des champs d’action identifiés. Il fixe un calendrier exigeant mais réaliste. Sa réalisation repose sur la concertation et la négociation. Je prendrai toute ma responsabilité dans la réalisation de ce plan. Mais je n’y arriverai pas seul. J’appelle tous les acteurs, de toutes les filières de création, à se saisir de cette opportunité. La France a su inventer un modèle culturel unique. Elle est une terre d’artistes que l’on regarde. Elle a toujours su anticiper les mouvements du temps pour préserver la liberté et la diversité de la création. Je vous propose aujourd’hui une nouvelle étape majeure. Pour le discours de Franck Riester sur “L’auteur et l’acte de création” cliquer ici. Lire le dossier de presse en intégralité
BD : les modalités pour les allocations aménagement et équipement

Actualités BD : les modalités pour les allocations aménagement et équipement Parmi les mesures annoncées par le ministre lors de la conférence de presse consacrée à BD 2020 figure le bénéfice pour les auteurs de BD des allocations d’installation d’atelier et d’équipement. Ce dispositif d’aide peut intéresser les auteurs de BD (aide aux travaux effectués dans des locaux professionnels et acquisition de matériel) pouvant aller jusqu’à 50% du coût global. Le courrier du ministère précise les modalités de la mise en œuvre de ces allocations prévues par le décret n° 2015-92 du 28 janvier 2015, relatif à l’attribution des aides déconcentrées destinées aux artistes, auteurs d’œuvres graphiques et plastiques. Pour le courrier cliquer ici. Une note d’accompagnement du courrier récapitulant les coordonnées des directions régionales des affaires culturelles et des conseillers arts plastiques et visuels en charge du pilotage de ce dossier, a été également préparée afin de faciliter les démarches des créateurs de bande dessinée. Pour les coordonnées des différentes DRAC cliquer ici.
Mesure de soutien au pouvoir d’achat des auteurs en 2019

Actualités Mesure de soutien au pouvoir d’achat des auteurs en 2019 L’article 3 du décret n° 2019-422 du 7 mai 2019 instituant des mesures de soutien au pouvoir d’achat des artistes-auteurs précise qu’à compter du 1er janvier 2020, les artistes-auteurs bénéficient d’une prise en charge par l’Etat d’une fraction de leurs cotisations vieillesse de base répartie comme suit : l’intégralité de la cotisation vieillesse assise sur la totalité de leurs revenus artistiques ; 0,75 point du taux de la cotisation vieillesse assise sur leurs revenus artistiques inférieurs au plafond s’élevant à 40 524 euros pour 2019. Cette prise en charge est déduite : soit du montant des cotisations précomptées par les diffuseurs ou les tiers habilités ; soit des cotisations appelées par l’Urssaf lorsque l’artiste-auteur n’est pas précompté. Consulter le flash info Urssaf
Ne bradez pas les retraites des auteurs

Actualités Ne bradez pas les retraites des auteurs Avec la discussion qui s’ouvre au Parlement sur le système universel des retraites, le régime des retraites des auteurs est dans l’œil du cyclone… Une vingtaine d’organisations professionnelles d’auteurs de différents secteurs de la Culture, associations, syndicats, organismes de gestion collective, signent un communiqué de presse pour alerter les parlementaires et la presse sur la situation particulière des auteurs et sur les questions qui, pour le moment, n’ont pas été réglées. Ces mêmes organisations ont formulé diverses propositions d’amendements du projet de loi SUR (Système universel des retraites). Lire le communiqué en intégralité
Disparition d’Hubert

Actualités Disparition d’Hubert C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition subite de notre ami et collègue Hubert. Nos pensées vont évidemment d’abord à sa famille et son entourage proche. Coloriste et Scénariste de BD talentueux et audacieux, il était aussi un fervent défenseur de la cause des auteurs. Au sein du comité de pilotage du SnacBD et du CPE il y a une dizaine d’années, très impliqué dans les discussions avec le SNE notamment sur le contrat d’édition numérique… Il est indéniablement un de ceux et celles qui ont permis de belles avancées pour aboutir aux accords CPE/SNE. Les auteurs qui ont eu la chance de le croiser, le savent, il n’était pas avare de conseils judicieux et une aide précieuse dans les négociations. Diplomate et avenant, il savait aussi être ferme avec des arguments précis lorsqu’il s’agissait de défendre l’intérêt des auteurs, en particulier des plus fragiles. C’était un homme de convictions qui le prouvait par ses engagements. Un grand merci à lui pour tout le bien qu’il a offert à ses collègues. Le comité de pilotage du SnacBD
Le Snac s’exclut volontairement de la Ligue des auteurs professionnels

Actualités Le Snac s’exclut volontairement de la Ligue des auteurs professionnels Le Snac a adressé une lettre de démission à la LAP (Ligue des auteurs professionnels) à la suite d’une décision de son conseil syndical du 6 février dernier. Il faut rappeler que le conseil syndical du Snac avait décidé lors de sa réunion du 7 septembre 2018 de son adhésion comme membre fondateur de la LAP, ceci afin de pouvoir participer pleinement, de façon efficace et équilibrée aux travaux et conclusions de cette association. Malheureusement les conditions d’un travail en bonne intelligence et collaboration n’étaient pas réunies puisque les représentants du Snac au sein de la Ligue n’ont, la plupart du temps, pas eu accès à différents documents qui ont constitué les éléments de base de certaines des positions défendues par cet organisme. Certains représentants de la Ligue n’ont pas hésité, ces dernières semaines, à attaquer directement et personnellement le Snac, à mettre en cause sa représentativité ou l’action de certains de ses membres ou représentants. Dans ces circonstances, compte tenu de ces attaques personnelles qui dépassent très sensiblement la liberté naturelle de ton et d’expression dans les échanges entre auteurs, il était impossible que le Snac puisse continuer à apparaître comme faisant partie de la Ligue des auteurs professionnels, en tant qu’organisation. Lire la lettre en intégralité