FIMI (Forum Itinérant de la Musique à l’Image) 23 mars – Aubagne

Actualités FIMI (Forum Itinérant de la Musique à l’Image) 23 mars – Aubagne Nouvelle session du FIMI (Festival itinérant de la musique à l’image) Le Snac, en collaboration avec l’UCMF et Cristal Publishing,  organise deux tables rondes le 23 mars lors du Festival international du film d’Aubagne cliquez ici pour le carton d’annonce : La première sur La Formation professionnelle en question – Cliquez ici pour accéder au contenu de la table ronde 1 La deuxième sur  Le juste équilibre dans une relation compositeur-commanditaire (producteur) établi par le contrat de commande – Cliquez ici pour accéder au contenu de la table ronde 2

Les Prix 2018 de l’ATAA

Actualités Les Prix 2018 de l’ATAA Le 2 février dernier, l’Association des Traducteurs/Adaptateurs de l’Audiovisuel décernait les 7e Prix de l’adaptation en sous-titrage et en doublage de films cinéma et de séries. Voici les lauréats. ADAPTATION EN SOUS-TITRAGE Série : Blandine Ménard & Clotilde Maville pour la saison 1 de Westworld – Dubbing Brothers – OCS / HBO Cinéma / Film non anglophone : Massoumeh Lahidji pour Le Client – Memento Films Cinéma / Film anglophone : Pascale Joseph pour Moi, Daniel Blake – Le Pacte ADAPTATION EN DOUBLAGE Série : Stéphanie Vadrot & François Dubuc pour 22.11.63 – Titrafilm – Canal + / Warner Bros. – DA : Christèle Wurmser Cinéma : Hélène Monsché pour T2 Trainspotting – Sony Pictures – DA : Hervé Rey _______________________________________________ Ces Prix sont l’occasion rêvée de faire parler de ces métiers de l’ombre. Pour en savoir plus, consultez le site qui leur est réservé www.prix-ataa.fr. _______________________________________________ Ailleurs sur le Web… Allociné : Doublage/Sous-titrage : la VF de Trainspotting 2 récompensée lors de la 7e édition des ATAA Le Film Français : L’Ataa récompense les adaptateurs-traducteurs Smallthings.fr : Prix ATAA : le palmarès des meilleures adaptations La Sacem : Remise des Prix de l’ATAA Et en images sur NoLife, gratuitement juqu’au 15/03/18 : Remise des prix de l’ATAA: récompenser les adaptations en sous-titrage et en doublage

La Maison commune de la musique, mais : pourquoi, pour qui et avec qui ?

Actualités La Maison commune de la musique, mais : pourquoi, pour qui et avec qui ? Le 27 novembre dernier, la ministre de la Culture présentait le projet pour une Maison commune de la musique, c’est-à-dire les conclusions et recommandations du rapport de Monsieur Roch-Olivier Maistre. Comme cela était prévu dans le processus annoncé le 27 novembre, la DGCA et la DGMIC ont organisé diverses réunions pour recueillir les réactions suscitées par le rapport. Le Snac a participé à l’une de ces réunions et s’est associé à une synthèse confirmant ses principales réactions et celles de l’UCMF et de l’Unac. Le rapport de Roch-Olivier Maistre ne cite pas une seule fois les mots auteur(s) et compositeur(s) en tant que tels, pas plus dans les constats pourtant complets et pertinents que dans les recommandations. Le projet de création d’un Centre national de la musique est une idée ancienne, explorée à plusieurs reprises et sous diverses formes. Il y a, depuis longtemps, un Centre national du cinéma ou un Centre nationale du livre. Malgré certaines volontés exprimées, il n’y a pas encore l’équivalent pour le secteur musical. Si l’idée séduit les représentants des auteurs et compositeurs, ils n’y adhéreront réellement que s’ils se sentent pleinement pris en compte, considérés et concernés par ce projet. La Maison commune de la musique, mais : pourquoi, pour qui et avec qui ? Comment annoncer vouloir rassembler toute la musique, et dans le même temps oublier d’inclure tout le secteur de la musique à l’image (ou d’autres secteurs de la création musicale qui semblent également oubliés dans les pistes actuelles). Les organisations professionnelles d’auteurs et de compositeurs de musique, à qui on demande souvent de prendre leur part de responsabilité dans les organismes défendant les intérêts collectifs des auteurs ou l’intérêt général de la filière, soutiendront la création d’un Centre national de la musique si ce projet concerne bien les métiers qu’ils représentent et si ce projet est cohérent dans son organisation et son financement. Le Syndicat national des auteurs et des compositeurs souhaite être associé aux travaux de la mission de préfiguration d’un Centre national de la musique qui seraient décidés par Madame la ministre de la Culture. Consulter le rapport de Roch-Olivier Maistre

Les scénographes artistes-auteurs

Actualités Les scénographes artistes-auteurs Les scénographes sont des artistes auteurs qui doivent cotiser au régime de sécurité sociale des artistes auteurs pour leur travail de conception d’une scénographie de création originale. Spécificités concernant les scénographes de spectacles, également considérés comme salariés intermittents conformément aux dispositions du Code du Travail (L 7121-2 et L 7121-3 du Code du Travail). Leur rémunération doit nécessairement se composer de deux éléments : Des droits d’auteur qui correspondent à la conception intellectuelle et artistique et plastique de la scénographie (conception des espaces, décors et/ou costumes à l’aide de dessins, maquettes planes ou en volumes, plans de masse, implantation, coupes, élévations, échantillonnages, et autres éléments nécessaires à la représentation). Un salaire, destiné à rémunérer le scénographe pour le suivi de l’exécution matérielle de la conception artistique (direction artistique, suivi et contrôle de la conformité artistique) exercée sous la responsabilité juridique de l’employeur et pour laquelle le scénographe doit être considéré comme un artiste salarié.   Les cotisations sociales du régime des artistes auteurs ne s’appliquent qu’à la fraction de rémunération juridiquement qualifiée de droits d’auteur. Consulter la note technique de la MDA

Les vœux pour 2018 et lancement d’une grande campagne d’adhésion au Snac

Actualités Les vœux pour 2018 et lancement d’une grande campagne d’adhésion au Snac Editorial du Président, Pierre-André Athané pour le Bulletin des Auteurs n° 132 de janvier 2018 Pour ce premier Bulletin de l’année 2018 je veux vous adresser avant tout mes meilleurs vœux. Chers adhérents du Snac je souhaite sincèrement pour vous et vos proches une année de bonnes nouvelles, de passions magnifiques, d’idées lumineuses, et de réussite. Nous avons choisi de faire de notre création un métier, c’est-à-dire d’y consacrer nos vies mais aussi, tout simplement, d’en vivre. Ce choix est aussi exaltant qu’il est source d’angoisse car l’époque ne fait guère de cadeaux à ceux qui se consacrent aux œuvres de l’esprit. Et l’action syndicale nous rappelle au jour le jour les problèmes, parfois les drames, que vivent nos amis autrices et auteurs. Il est certes encore possible d’exercer ce métier, certains s’en sortent bien et tant mieux. Mais sans donner dans un pessimisme exagéré il nous faut constater que les conditions de ce travail deviennent de plus en plus difficiles. Les gouvernants, gens de pouvoir et autres décideurs parlent de plus en plus de la nécessité de faire des économies. L’heure est donc aux restrictions, aux coupes budgétaires. Quelles qu’en soient les raisons, bonnes ou mauvaises, nous savons ce que cela signifie pour nous. Une chaîne publique doit économiser 60 millions d’Euros ? Elle réduit d’abord les budgets alloués à la création. Canal + a des problèmes de trésorerie ? Ses dirigeants ne paient plus les droits d’auteur et entament un bras de fer qui au final leur sera profitable. Les subventions aux salles, aux festivals, aux troupes de théâtre ou de danse baissent d’année en année, les moyens alloués par les éditeurs et les producteurs à toutes les catégories d’auteurs représentées par le Snac diminuent petit à petit. Plus globalement les difficultés de tout un secteur économique sont répercutées en priorité sur ceux qui devraient au contraire être préservés. On préférera payer des “cost-controllers” ou étoffer les services de “ressources humaines” plutôt que d’embaucher des artistes, payer des journalistes ou produire des œuvres avec des moyens décents. Auteur variable d’ajustement devient un pléonasme, auteur précaire une triste réalité. Chères amies, chers amis il est donc plus que jamais nécessaire de se mobiliser vraiment contre tout ce qui contribue à prendre à la gorge ceux qui cherchent simplement à vivre de leur art. Nous sommes les maillons faibles nous le savons, mais nous ne nous laisserons pas faire ! Notre syndicat doit donc être plus fort que jamais. Son activité intense encore cette année, le dynamisme et la disponibilité des salariés comme des bénévoles sont un fait. Sachons nous en féliciter. Mais notre situation financière est précaire et il nous faut d’urgence trouver des solutions pour pérenniser l’action du Snac. Rien d’alarmant pour l’instant, nous avons le temps de réagir mais il faut le faire dès à présent et obtenir de vrais résultats. Se tourner vers les pouvoirs publics ou les sociétés d’auteurs pour demander davantage de subventions revient hélas à se heurter à la réalité plus haut évoquée – “restrictions” oblige. Il faut donc le plus vite possible faire venir au Snac de nouveaux adhérents avec un double objectif : renforcer nos rangs et augmenter nos ressources. C’est pourquoi nous lançons pour 2018 une campagne d’adhésion que j’espère sans précédent et surtout fructueuse. Nous sommes un millier ? Que chacun fasse rentrer un nouvel adhérent et nous serons le double… et sortis d’affaire ! Dans ce contexte socio-économique qui ne nous est guère favorable, profitons de cette année 2018 pour devenir plus que jamais un syndicat fort, soudé, indépendant, efficace et libéré de toute menace. Je compte donc sur chacun d’entre vous pour inviter vos collègues, à travers votre réseau professionnel, à nous rejoindre, à rejoindre le Snac. Un groupe de travail dynamique a commencé à faire des propositions, il se nourrira volontiers de l’apport de chacun. Toutes les idées sont les bienvenues. Mettre notre créativité au service de l’intérêt général : voilà une belle idée pour cette année qui commence !

Taux de cotisation 2018

Actualités Taux de cotisation 2018 La hausse de 1,7 % de la CSG intervient au 1er janvier 2018. La baisse de 0,75 % de la cotisation sécurité sociale (vieillesse déplafonnée) intervient également au 1er janvier 2018. Pour consulter la fiche technique récapitulative établie par la sécurité sociale des artistes auteurs, comportant les taux de cotisations en vigueur à compter du 1er janvier 2018 à faire figurer sur les notes de droits d’auteurs, cliquer ici. Rappelons que les taux applicables sont ceux en vigueur au moment du paiement et non à la date d’émission de la note de droits d’auteurs ou de la signature du contrat.

BD : Le contrat d’édition type du SEA

Actualités BD : Le contrat d’édition type du SEA Redéfinir les enjeux de chacun Ce 12 octobre 2017, le SEA a présenté un nouveau modèle de contrat d’édition (cliquez pour accéder), fruit de la décision des éditeurs et éditrices membres du syndicat des éditeurs alternatifs de circonscrire un contrat à leur métier d’éditeurs de livres physiques et de rééquilibrer la relation avec les auteurs. « Le principe général de ce nouveau contrat est d’affirmer que l’éditeur/éditrice et l’auteur/autrice sont liés équitablement. Chacune des parties pourra ainsi, si elle le souhaite, rompre le contrat au bout de dix ans. Les droits numériques et les droits dérivés ne seront pas cédés par l’auteur ou l’autrice dans le cadre de ce contrat. Enfin, un effort de simplification et d’intelligibilité a été apporté à sa rédaction », affirme le SEA.  Un nouvel accord entre auteurs et éditeurs : la coopération est prolongée Ce modèle de contrat a été discuté avec par le Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs (SnacBD). BD : Syndicat des Éditeurs Alternatifs, « une vision responsable » face au BEDEF Pour les droits audiovisuels, quand le cas se présente, « je dis toujours aux auteurs que s’ils ont trouvé que nous faisions un bon travail, ils peuvent nous mandater et définir la rémunération que nous percevrons. Dans le cas contraire, ils traitent avec qui ils souhaitent ». Une approche plus vertueuse ? « Non, simplement plus honnête et plus juste. L’auteur doit comprendre ce qu’il lit, sans l’aide d’un avocat.»

DGCA : dispositif de compositeurs associés dans les scènes pluridisciplinaires

Actualités DGCA : dispositif de compositeurs associés dans les scènes pluridisciplinaires Un dispositif de : compositeurs associés dans les scènes pluridisciplinaires, est cofinancé par la SACEM et la DGCA Un tel dispositif répond à l’objectif du ministère de la culture de renforcer la présence d’artistes et de créateurs au sein des établissements culturels. Il favorise également la rencontre entre les artistes, les œuvres et le public. Il s’agit de permettre d’améliorer la place de la création musicale dans les réseaux des scènes pluridisciplinaires ou scènes de création non dédiées exclusivement à la musique, en facilitant l’accès des compositeurs aux outils et aux moyens de production et de diffusion. Le but est de proposer aux directeurs de scènes pluridisciplinaires (scènes nationales, scènes conventionnées, etc.) ou scènes de création non dédiées exclusivement à la musique (CDN, CCN, centres culturels de rencontre, etc.) le cadre d’une collaboration avec un compositeur pour contribuer à l’enrichissement de leurs activités artistiques respectives. La Sacem qui développait un programme d’aide aux résidences-associations répondant aux mêmes objectifs, a décidé de mutualiser ses moyens avec le ministère de la culture pour en renforcer l’efficacité et la lisibilité. Les demandes concernent les projets qui se déroulent sur les 2 saisons 2018-2019 et 2019-2020.La commission aura lieu les mercredi 28 et jeudi 29 mars 2018.Les dossiers doivent être transmis par voie électronique à la DGCA (louise.courant@culture.gouv.fr) et à la SACEM (marie.aline.fournage.voizard@sacem.fr et bineta.john@sacem.fr) au plus tard le vendredi 23 février 2018. Voir les éléments à fournir pour le dossier de subvention Voir le cahier des charges

BD Maison Fumetti Nantes : mercredi 10 janvier à 19h00

Actualités BD Maison Fumetti Nantes : mercredi 10 janvier à 19h00 Le Snac souhaite relayer le message de la Maison Fumetti Le marché de l’édition se porte bien, alors que les auteurs sont de plus en plus pauvres (article renvoyant vers l’étude complète des états généraux de la BD ici). Outre le travail de fond réalisés par des syndicats d’auteurs, et parce que c’est la période des grands rendez vous professionnel (Montreuil et Angoulême), des auteurs s’organisent et réfléchissent aux moyens de faire bouger les choses. Des initiatives ici ou là sont apparus… Pour toucher un public le plus large possible, La maison Fumetti organise un rendez vous physique, pour échanger sur ces questions entre auteurs (scénariste, illustrateurs, auteurs de BD, photographes…) et en présence de représentants d’associations d’auteurs. Ni réunion d’information, ni assemblée générale, mais un peu des deux, il vous est proposé de venir à Maison Fumetti le mercredi 10 janvier à 19h00. MAISON FUMETTI – 6 COUR JULES DURAND – 44000 NANTES Si vous comptez venir il faut prévenir les organisateurs

Un entretien avec Bruno Guillard, directeur du projet “ Les Auteurs et Leurs Œuvres ” (Lalo).

Actualités Un entretien avec Bruno Guillard, directeur du projet “ Les Auteurs et Leurs Œuvres ” (Lalo). Bulletin des Auteurs – Comment s’est constituée l’association « Les Auteurs et leurs Œuvres / Lalo » ? Bruno Guillard – Elle a été fondée par un groupe de créateurs et d’éditeurs, Jean-Marie Moreau, Dominique Pankratoff, Jean-Pierre Bourtayre, Gérard et Jean Davoust et Claude Lemesle, qui en assure la Présidence. Emmanuel de Rengervé est le garant juridique des contrats. Quant à moi, je suis ingénieur et j’apporte ma connaissance en technologie et en benchmarking, c’est-à-dire comment s’inspirer de la façon dont d’autres secteurs, l’industrie, le droit, la mode, etc., défendent la création sur Internet. L’objet de l’association consiste en la défense et l’exploitation graphique des œuvres, notre propos est de lutter contre leur publication illicite (faite sans l’accord des auteurs et sans les rétribuer) et de promouvoir leur publication licite. Le constat est malheureusement affligeant, il est impossible, pour un auteur, un compositeur, ou même les éditeurs, de suivre l’évolution technologique et de faire les développements successifs nécessaires pour se maintenir à flot sur Internet. La mission de Lalo est de mettre à leur disposition des outils totalement gratuits, qui leur permettent, en un seul clic, de la manière la plus simple possible, sans aucune connaissance en informatique, de promouvoir leurs œuvres sous forme d’offres sur Internet. Les services de l’association permettent ainsi : • de convertir automatiquement leurs paroles des chansons en format informatique de type Json pour les publier sur les différentes plateformes de streaming dans le Monde. • de transformer leurs partitions en Flipbook (Livre feuilletable) et de les diffuser et commercialiser partout en Europe en partenariat avec l’Ecsa. Ou encore • de faire revivre au format électronique les livres qu’on ne peut plus trouver, comme La Grande Histoire de la chanson française, de Pierre Grosz ou les Song books, les recueils de chansons, que nous proposons sous forme d’e-book, à l’ensemble des écoles de musique et des bibliothèques. B. A. – Les auteurs signent un « Bon à tirer » numérique. B. G. – Il est insupportable pour les auteurs et leurs éditeurs de voir circuler leurs paroles avec des fautes d’orthographe, et mal retranscrites. Avec les outils Lalo, nous produisons un fichier PDF, où a été mise en forme l’intégralité du texte, accompagnée de l’expérience de la publication, c’est-à-dire des noms de l’auteur, du compositeur, des éventuels adaptateurs ou arrangeurs, des éditeurs, des interprètes, la date de copyright, fichier qui est validé par l’auteur ou son éditeur et devient le document référent à toutes les plateformes. Grâce à nos accords de distribution, notamment notre rôle d’agrégateur, cette version « conforme et véritable » se retrouve référencée en premier sur Google, avant celles des contrefacteurs. L’objectif n’est pas que les internautes viennent chercher les paroles sur Lalo, l’objectif est que, quel que soit le site qu’ils consultent, ils retrouvent les paroles validées par l’Auteur ou son éditeur. Nous les distribuons vers 174 sites de publication de paroles dans le monde. Tous les semestres, nous produisons l’état de consommation de ces paroles, avec le montant des revenus publicitaires associés à leur consultation gratuite, qui revient pour 50 % à l’auteur ou à son éditeur. Les internautes aiment chanter en écoutant. Lorsque les paroles défilent avec la musique, les gens regardent leur écran. C’est ce que cherchent les publicitaires. Montrer les paroles est donc un plus pour les sociétés de streaming, qui acceptent de les rémunérer. Sur les 60 000 titres français actuellement disponibles sur Deezer, seulement 14 000 sont accompagnés de leurs paroles. Vous imaginez le manque à gagner pour les auteurs. Il convient que dès sa création, la chanson soit assortie de ses paroles, afin d’en suivre le succès, et que le parolier ne soit pas oublié. L’Auteur peut également créer un Song book. B. A. – Et pour ce qui est des partitions ? B. G. – Comme ces partitions s’adressent à des chorales, des écoles de musique, des amateurs ou des professionnels, elles sont proposées à l’achat et au téléchargement. Au compositeur ou à l’éditeur d’en fixer le prix. Sont offertes en feuilletage les premières pages et la possibilité de payer pour recevoir la partition en Flipbook ou en PDF. Si le compositeur est édité, l’éditeur touche 80 % des droits de vente. Si le compositeur n’est pas édité mais qu’il a fait le travail d’édition, et présente sa partition soit en PDF soit en version plus évoluée avec Finale ou Sibelius, il touche 80 %. Lalo est alors un simple distributeur, et à ce titre retient 20 %. Si le compositeur n’est pas édité et que Lalo effectue le travail d’édition, la mise en forme, le produit de la vente est partagé à 50/50 entre Lalo et le compositeur. B. A. – Quel contrat propose Lalo ? B. G. – Un contrat de licence, validé par le Snac, accessible en ligne. À chaque œuvre déposée par l’auteur-compositeur correspond un contrat. Nous le limitons à un an, renouvelable par tacite reconduction, parce que l’objet de l’association est d’offrir des outils aux auteurs, et non de les contraindre. Si, grâce à ce service, l’auteur-compositeur trouve un éditeur, et que cet éditeur ne veuille pas recourir à Lalo, l’auteur-compositeur reste libre de disposer de son œuvre. Par ailleurs nous offrons le même service aux éditeurs. Une licence pour une œuvre ou un catalogue. Nous rémunérons alors l’éditeur pour l’ensemble des œuvres qu’il nous confie, qui émanent de plusieurs auteurs, avec une reddition détaillée par œuvre. B. A. – Est-ce que Lalo exerce un droit de regard sur le contenu de ce qui est diffusé ? B. G. – Lalo n’est pas éditeur et ne contrôle pas ce que l’auteur (ou l’éditeur) met en ligne. En revanche, nous avons lancé avec Jean-Michel Bardez la Collection Bleu, pour la musique contemporaine et nous animons, avec Ecsa, un réseau d’échanges, Composers’ Directory, qui permet que circulent les œuvres auprès des écoles de musique, et 700 de vos consœurs et confrères, qui vont pouvoir partager, réagir, et certaines peut-être, jouer. L’important est de toucher les bonnes personnes. La force des outils Internet, c’est qu’il n’y