quelles qu’elles soient, leur autorisation avant que leurs œuvres soient exploitées ; que ces autorisations mènent à des rémunérations; et que les exploitations effectuées puissent leur être exposées dans des relevés de comptes transparents : 

À la question « de quoi a-t-on besoin ? », l’Assemblée a répondu : 

« We need ART ! »  

« Nous avons besoin d’ART ! » 

(Même quand il est caché…) 

On le dit et le répète souvent : les auteurs et les autrices ne sont pas technophobes. Ils et elles sont en revanche attaché.es, comme tout un chacun, à ce que la législation qui encadre leurs droits – en l’occurrence le droit d’auteur ici – soit appliquée, applicable, respectée et prise au sérieux, par tout acteur de tout marché, quel qu’il soit. Le développement de l’IAG doit nécessairement respecter la loi et nul n’est censé ignorer la loi.  

À la date où figure cette introduction sur cette page du site de notre syndicat, dont la mission statutaire est la défense des intérêts matériels et moraux des auteurs et des autrices qu’il représente, nous exigeons que soient entendues nos revendications, légitimes à tous égards. Ces revendications sont fondées sur des enjeux majeurs : le respect de la loi existante et l’enrichissement de la société qui a été, de tout temps, exposée aux œuvres de l’esprit. Notre société doit absolument être protégée d’un nouveau marché de contenus construits à partir d’œuvres pillées et qui l’appauvrirait chaque minute un peu plus par la circulation de fausses œuvres et de fausses informations, allant jusqu’à risquer la disparition de nos métiers. 

Ainsi, notre combat est celui de : 

• La reconnaissance et la réparation financière du pillage passé des œuvres ; 

• La reconnaissance de la non-application de l’article 4 de la directive 2019/790 à l’IAG ; 

• L’application dorénavant du principe de la règle de l’A.R.T., acronyme résumant le droit d’auteur : 

• Autorisation 

• Rémunération 

• Transparence 

• La mise en place de pratiques contractuelles sécurisant les droits des auteurs et autrices. 

C’est dans ce cadre que le syndicat expose ci-après ses travaux, ses réflexions, ses outils et ses luttes pour une amélioration rigoureuse de la situation extrêmement préoccupante dans laquelle est actuellement plongé le secteur culturel et, in fine, toute la société française, européenne et internationale.