Éditer une BD avec l’aide d’un financement participatif – Un entretien avec Christophe Ansar, co-auteur avec Jean-Louis Rodriguez et Silvio Luccisano de l’album BD Gergovie, la victoire.

Actualités Éditer une BD avec l’aide d’un financement participatif – Un entretien avec Christophe Ansar, co-auteur avec Jean-Louis Rodriguez et Silvio Luccisano de l’album BD Gergovie, la victoire. Bulletin des Auteurs – Comment le financement participatif vous a-t-il permis de vous émanciper de votre éditeur ? Christophe Ansar – Les relations avec notre ex-éditeur, chez qui nous avions publié Alésia, étant devenues pénibles, pour créer Gergovie la victoire nous avons décidé, Silvio Luccisano, Jean-Louis Rodriguez et moi-même, de fonder une association, Gallia vetus. L’investissement total était assez important. Un bon tiers de cette somme a été avancé par plusieurs membres de notre association, ce qui a permis de démarrer le projet en finançant le dessin des planches. Un prêt bancaire nous a aidés à régler le coloriste Hugo Poupelin ; restait l’impression. Certes, nous avons obtenu une subvention de la commune de La Roche-Blanche, utile mais insuffisante, aussi nous nous sommes tournés vers le financement participatif via Ulule. Sur une campagne de 70 jours, nous avions fixé un plafond de 3500 euros dans l’espoir d’en avoir plus, ce qui fut fait. Plusieurs contreparties étaient proposées aux contributeurs, allant de 20 € à 300 € avec deux versions de l’album, normal et collector. En quatre jours l’objectif était atteint et la campagne a continué. Nous avons pris soin d’animer l’offre, en dévoilant, par exemple, la couverture au cap des 100%, en offrant des ex-libris à celui des 150%. L’usage de Facebook et de Twitter a donné des impulsions, les derniers jours de souscription ont connu une nette poussée. Au final, nous avions atteint 8105 euros et 231 % de notre objectif. Ulule a prélevé 8% du total avant de nous reverser le reste. Restait un gros travail, celui de préparer les albums et de les envoyer aux contributeurs. C’est une tâche ardue, fastidieuse et chronophage, qui, avec 186 souscripteurs, s’est étalée sur plus de 4 mois. Le financement participatif, ce n’est pas que des chiffres c’est aussi adhérer à un projet, vouloir le soutenir. L’impression, à 5000 exemplaires, et 550 albums collector, nous est revenue à 11500 euros. L’album a été imprimé en quadrichromie et fabriqué en France sur du papier Vosgien. Nous sommes fiers de ce produit et le public est sensible à cette qualité. Aujourd’hui, après six mois de ventes, les sommes avancées ont été remboursées. Le statut de l’association nous permettra de toucher des droits d’auteur qui seront plus importants que ceux que nous versaient les autres éditeurs. B.A. – Comment êtes-vous diffusés et distribués ? Ch. A. – Nous avons choisi un diffuseur, Makassar, qui prend 60% sur le prix du livre, pourcentage qui inclut la diffusion, à hauteur de 10%, la distribution, qui représente 20%, et la part libraire pour 30%. Dans le commerce, l’album est vendu 17 euros TTC. Le diffuseur nous reverse donc 6,40 euros par album vendu. Les albums collector, numérotés et qui ne seront pas réédités, ne sont pas commercialisés, ont un numéro ISBN, mais pas de code-barres, et sont vendus par nos soins, lors de la rencontre avec le public sur festivals BD. B.A. – Aviez-vous signé, en amont, une convention initiale entre auteurs ? Ch. A. – Nous nous connaissions, pour avoir déjà travaillé ensemble, et nous avons fonctionné sur la confiance. Cela a été une aventure humaine avant tout. Nous nous sommes préoccupés d’écrire un contrat équilibré avec l’éditeur et entre co-auteurs. Le Snac nous a aidés à rédiger ce contrat, notamment dans la perspective d’un nouvel album. Les charges de travail n’étant pas les mêmes, la clef de répartition y est établie en proportion. Mais les termes du contrat sont identiques pour chacun, et la clef est transparente. B.A. – Signerez-vous encore avec un éditeur classique ? Ch. A. – Le public intéressé par l’Histoire est assez fidèle et pourra nous suivre dans une autre aventure. Nous sommes libres de nos choix éditoriaux et cela n’a pas de prix. Il y a d’autres projets, des institutions s’intéressent à nous. Je ne vois pas quels avantages pourraient nous offrir un éditeur classique. Nous nous inscrivons dans une nouvelle tendance d’émancipation, qui va s’affirmer, grâce aux nouvelles technologies. (Cet entretien est paru dans le Bulletin des auteurs n°129, en avril 2017) Couverture GERGOVIE la victoireCrédit : Luccisano – Ansar – Rodriguez – Poupelin / GALLIA VETVS 2016
Votez aux élections du conseil d’administration du RAAP/IRCEC

Actualités Votez aux élections du conseil d’administration du RAAP/IRCEC Le conseil d’administration du RAAP est renouvelable tous les six ans et cette année est une année d’élection. Le prochain renouvellement des membres de ce Conseil est prévu pour décembre 2017. Voici les renseignements utiles et les candidats que nous soutenons : Sandrine Nan Nguema, dite « Bessora » au collège des écrivains Alexis Sentenac au collège graphique. Comment voter ? Suivre les instructions du courrier et le renvoyer en temps et en heure, avant le 8 décembre 2017.Le vote se fait exclusivement par courrier et la procuration est impossible. Pour rappel, voici les dates clef du scrutin. 10 novembre (au plus tard) – Réception du matériel de vote par les électeurs8 décembre 2017 – Clôture du scrutin14 décembre 2017 – Dépouillement du scrutin sous contrôle d’huissierAu 1er janvier 2018 – Prise de fonction du nouveau CA du RAAP
CSG : Non à l’appauvrissement des artistes-auteurs !

Actualités CSG : Non à l’appauvrissement des artistes-auteurs ! Signez et faites signer la pétition : Nous, artistes et auteurs, demandons une égalité de traitement avec l’ensemble des autres actifs : compensation complète de la hausse de la CSG et augmentation du pouvoir d’achat. Aucune solution n’est à ce jour clairement envisagée pour ne serait-ce que compenser la hausse de 1,7% de la CSG, excepté une baisse de la cotisation assurance maladie de 0,75%. Le manque à gagner pour les artistes-auteurs restera donc a minima de 0,95%, alors que la plupart d’entre eux vivent déjà avec un revenu inférieur au SMIC. Cette mesure est discriminatoire et injuste. Aucune concertation avec les pouvoirs publics n’a même été organisée malgré nos demandes insistantes depuis des mois. Le courrier adressé par les organisations d’auteurs et d’artistes le 5 octobre dernier au Président de la République, au Premier Ministre, à la Ministre de la Culture et à la Ministre des Affaires Sociales, est resté sans réponse. La piste de travail reprise par plusieurs députés et consistant à compenser partiellement la hausse de la CSG par une baisse des cotisations du RAAP ne concernerait que 15% des quelque 260.000 artistes-auteurs pénalisés par la hausse de la CSG. La solution envisagée doit nécessairement être pérenne et commune à tous les artistes-auteurs. Nous demandons une consultation d’urgence avec les pouvoirs publics ! Signer la pétition
Contrat d’édition et lecture publique : une clause à insérer

Actualités Contrat d’édition et lecture publique : une clause à insérer Le sujet : Dans les contrats d’édition que les éditeurs font signer aux auteurs, il est généralement prévu une cession de la totalité des droits de l’auteur. L’exclusivité des droits sur un livre et le périmètre des cessions consenties par l’auteur incluent a priori « les lectures publiques du livre » faites par l’auteur ou qui que ce soit, dans quelques lieux que ce soit et dans quelque contexte, commercial ou non. Jusqu’à maintenant les éditeurs étaient incapables de gérer les autorisations et de contrôler les utilisations des œuvres sous forme de lectures publiques dans des lieux comme les bibliothèques, les librairies ou autres structures de ce genre. Dans les derniers mois, la Scelf (société de gestion de droits des éditeurs de livres) a souhaité appliquer le mandat des éditeurs pour contrôler et percevoir au titre du « droit de lecture publique ». Le problème pour les auteurs : – ils devraient (ou les organisateurs qui demandent leur intervention) payer pour la lecture de leurs propres œuvres, ce qui peut avoir pour conséquence de diminuer le montant des interventions payé aux auteurs. – la promotion de leur œuvre et leur travail d’auteur auraient à pâtir de cette mesure – c’est une mauvaise idée, tant pour la lecture que pour la promotion du livre en France – cela fournit des arguments aux adversaires du droit d’auteur et tout particulièrement au lobbying des bibliothèques qui souhaitent bénéficier d’une exception au droit d’auteur la plus large possible et qui trouvent un nouvel argument pour étayer leur point de vue. Quelle solution ? Les éditeurs sont peut-être un peu “revenus” sur leur projet de faire payer toutes les lectures publiques via la Scelf, mais le mieux pour régler le problème serait sans doute que les auteurs soient vigilants sur les termes de leurs contrats d’édition et qu’ils négocient, dans le cadre de la discussion avec leurs éditeurs, l’introduction d’une clause d’exclusion de la cession du “droit de lecture publique”. A insérer dans un article du contrat d’édition « Conditions particulières » : « Les parties conviennent expressément, et ce quels que soient les termes du présent contrat, que l’auteur reste seul titulaire du droit de présentation et de représentation de son œuvre sous forme de lecture à voix haute, notamment dans les lieux suivants : librairie, bibliothèque, établissement d’enseignement, salon, festival, etc. En conséquence l’éditeur ou ces éventuels mandataires ne pourront en aucun cas réclamer une rémunération, à l’auteur ou aux organisateurs, du fait de la lecture publique à voix haute, dès lors qu’il n’y a pas de billetterie spécifique pour celle-ci. »
AFDAS – Formation des artistes-auteurs : le portail d’accès

Actualités AFDAS – Formation des artistes-auteurs : le portail d’accès Consulter les informations sur le Fonds de formation des artistes auteurs – AFDAS – qui s’adresse à tous les artistes-auteurs (arts graphiques et plastiques 2D-3D, cinéma et audiovisuel, écrit et arts dramatiques, musique et chorégraphie, photographie). Rappelons que : “Les professions non salariées ont aussi droit à la formation.” Vous trouverez toutes les informations s’y rapportant en cliquant sur l’un ou l’autre des liens suivants : (pour accéder directement à la rubrique artistes-auteurs du site Internet de l’Afdas) https://www.afdas.com/particuliers/artistes-auteurs ou (pour accéder directement aux actualités pour les auteurs sur le site Internet de l’Afdas) https://www.afdas.com/actualites/artistes-auteurs
FIMI (Forum Itinérant de la Musique à l’Image) 14 septembre 2017 – La Rochelle

Actualités FIMI (Forum Itinérant de la Musique à l’Image) 14 septembre 2017 – La Rochelle La 1ère session du FIMI (Festival itinérant de la musique à l’image) Le Snac, en collaboration avec l’UCMF et Cristal Publishing, a organisé, le 14 septembre, lors du Festival de la fiction télé de La Rochelle des tables rondes : La première sur le financement de la musique de fictions ou de documentaires. Ce que vaut la musique ? Comment assurer les conditions d’un travail de qualité, qui fasse vivre l’écosystème ? compte rendu de la table ronde 1 Cliquez ici pour accéder au compte rendu de la table ronde 1 La deuxième sur le contrat de commande. Pourquoi il est urgent de moderniser et rééquilibrer un modèle de contrat de base qui fasse consensus ? Cliquez ici pour accéder au compte rendu de la table ronde 2. Cliquez ici pour accéder à la vidéo (AGENCE TRAXZONE – Séverine Abhervé) de la table ronde 2
Signature de l’accord CPE / SNE

Actualités Signature de l’accord CPE / SNE Auteurs et éditeurs signent un nouvel accord qui prolonge les dispositions relatives au contrat d’édition à l’ère du numérique. Vincent Montagne, président du SNE (Syndicat national de l’édition) et Hervé Rony, vice-président du CPE (Conseil permanent des écrivains) ont signé le 29 juin 2017, en présence de Françoise Nyssen, Ministre de la Culture, un nouvel accord interprofessionnel qui vient encadrer certaines pratiques de l’édition. Ce nouvel accord s’inscrit dans la continuité du dialogue entre le CPE et le SNE qui avait conduit à la signature d’un accord important en mars 2013 sur le contrat d’édition à l’ère du numérique. Si vous souhaitez consulter le texte de l’accord dans son intégralité : ANNEXE ACCORD INTERPROFESSIONNEL RELATIF À LA PROVISION POUR RETOURS ET À LA COMPENSATION INTERTITRES EN MATIÈRE D’ÉDITION D’UN LIVRE Préambule Le dialogue entre le Conseil permanent des écrivains et le Syndicat national de l’édition sur les pratiques professionnelles dans le domaine de l’édition d’un livre a conduit à la signature de l’accord-cadre du 21 mars 2013, transcrit pour une partie dans la loi par l’ordonnance du 12 novembre 2014 et repris pour l’autre dans l’accord CPE-SNE du 1er décembre 2014, ce dernier ayant été étendu à toute la profession par l’arrêté du 10 décembre 2014. Dans la continuité de ce dialogue, ces deux instances professionnelles sont convenues de signer le présent accord qui vise à encadrer les pratiques de la provision pour retours et de la compensation intertitres. Le Conseil permanent des écrivains et le Syndicat national de l’édition appellent de leurs vœux l’extension des règles prévues au présent accord à l’ensemble des auteurs et des éditeurs du secteur de l’écrit. La provision pour retours Lorsque les parties conviennent du principe d’une provision pour retours, celui-ci est prévu au contrat d’édition. Dans ce cas, le contrat d’édition détermine le taux et l’assiette de la provision ou, à défaut, le principe de calcul du montant de la provision à venir. La provision pour retours reflète la vie commerciale d’un ouvrage, telle qu’elle peut être anticipée par l’éditeur au regard de son secteur éditorial, de son catalogue ou de son marché de référence. Le montant de la provision pour retours, portée au débit du compte du livre, et ses modalités de calcul sont clairement indiqués dans l’état des comptes adressé à l’auteur. La provision ainsi constituée est intégralement reportée au crédit du compte de ce livre lors de la reddition de comptes suivante. Une nouvelle provision est, le cas échéant, constituée. Aucune provision pour retours ne peut être constituée au-delà des trois premières redditions de comptes annuelles suivant la publication. Une nouvelle provision pour retours d’un an peut toutefois être constituée en cas de remise en place significative à l’initiative de l’éditeur. Cette nouvelle provision ne porte que sur les exemplaires objets de la remise en place. Son montant et ses modalités de calcul sont clairement indiqués dans l’état des comptes. Ces nouvelles dispositions concernent tous les contrats d’édition. Toutefois, afin de permettre aux éditeurs de régulariser la situation au regard des contrats signés avant l’accord, ces derniers disposent d’un délai maximum de trois ans, à compter de la signature du présent accord, pour se mettre en conformité. La compensation intertitres Les droits issus de l’exploitation de plusieurs titres d’un même auteur régis par des contrats d’édition distincts ne peuvent pas être compensés entre eux. Par exception, un ou plusieurs à-valoir non couverts portant sur un ou plusieurs titres peuvent être compensés avec les droits issus de l’exploitation d’un ou plusieurs autres titres, sous réserve de faire l’objet d’une convention séparée des contrats d’édition avec l’accord formellement exprimé de l’auteur. Cette compensation ne peut empêcher le versement par l’éditeur de l’intégralité de l’à-valoir prévu à chaque contrat d’édition. Cette nouvelle disposition ne concerne que les contrats signés postérieurement à la date de signature du présent accord. Cet accord a été signé à Paris, à l’Hôtel de Massa, le 29 juin 2017 par Monsieur Vincent Montagne, Président du Syndicat national de l’édition (SNE) et Monsieur Hervé Rony, Vice-Président, du Conseil Permanent des Ecrivains (CPE), Représentant Madame Valentine Goby, Présidente En présence de Madame Françoise Nyssen, ministre de la Culture.
Canal +, les auteurs ne sont pas dupes… qui pourrait l’être ?

Actualités Canal +, les auteurs ne sont pas dupes… qui pourrait l’être ?
[DB-ST] Compte-rendu du rendez-vous SNAC-SACEM du 7 juin 2017

Actualités [DB-ST] Compte-rendu du rendez-vous SNAC-SACEM du 7 juin 2017 Rendez-vous SNAC-SACEM du 7 juin 2017 sur les fonctionnalités de l’Espace Membre à partir du portail Mon tableau de bord. Personnes présentes : Pour la SACEM : Caroline Ponsort, DDGR / Service audiovisuel / Documentation audiovisuelle doublage / sous-titrage Véronique d’Astorg, Direction des Sociétaires – Secteur Audiovisuel Nicolas Pribile, chargé de la coordination informatique sociétaires et du contenu du site de la Sacem Pour le SNAC : Sabine de Andria, Odile Manforti, Blandine Ménard, Chloé Leleu et Samuel Bigot, auteurs de sous-titrage et doublage Emmanuel de Rengervé, délégué général 1. Relevé de compte2. Synthèse de mes répartitions3. Mes répartitions détaillées4. Accéder à mes données de diffusion5. Evaluer le montant de mes droits6. Catalogue7. Glossaires8. Informations complémentaires9. Déclaration de la Sacem concernant le groupe Canal+ 1. Relevé de compte Détail des versements et cotisations à jour, depuis une date donnée. Il ne permet pas d’obtenir le récapitulatif fiscal annuel, car on ne peut pas demander les comptes du 01/01 au 31/12, sauf en téléchargeant (bouton Export Excel en haut à droite) et en compilant les données. Cela dit, il est prévu de mettre en ligne les récapitulatifs qui nous permettent de tenir notre comptabilité. 2. Synthèse de mes répartitions Sommes brutes, répartition par répartition. Présentation graphique par catégories. Historique : total sur les huit dernières années. 3. Mes répartitions détaillées C’est cette fonction qui devrait nous permettre de voir le détail des sommes versées par œuvre et par répartition, comme c’est le cas pour les compositeurs. Or à l’heure actuelle, cela ne fonctionne pas pour les auteurs de doublage / sous-titrage. N’apparaît qu’une ligne avec notre nom, notre « œuvre générique », ainsi qu’éventuellement d’autres lignes avec le nom d’un autre auteur en cas de co-déclaration. Or pour les compositeurs, toute la liste des œuvres s’affiche. En cliquant sur DOUB/STIT+NOM (colonne Titre de l’œuvre), on a accès aux sommes réparties par déclaration, mais les œuvres auxquels elles correspondent ne s’affichent qu’en cliquant sur le bouton « Filtrer par ». En bas de la colonne bleue qui apparaît alors à gauche, on peut sélectionner un ou plusieurs titres pour voir quelles sommes ils représentent. Dans le cas de séries, les titres d’épisodes sont listés sans ordre compréhensible, sans le titre de la série. C’est donc difficilement exploitable. Nous devrions normalement avoir les titres des œuvres sur chaque ligne, en regard des droits versés. La Sacem n’a sans doute pas testé le système avec un « compte » auteur de doublage ou de sous-titrage. Elle n’avait pas connaissance des dysfonctionnements constatés en réunion. Le problème étant identifié, la Sacem va travailler à le résoudre, sans délai précis. NB : Cette répartition détaillée permettra également de comparer les droits versés pour un programme ou un diffuseur donné avant et après l’individualisation des chaînes du câble (qui a eu lieu à la 635e répartition, en juillet 2016). 1 4. Accéder à mes données de diffusion C’est l’outil qui donne accès à la base de données de diffusion LIDIS. La recherche, limitée à un an de diffusions, peut être effectuée à partir d’un titre (original ou traduit) ou d’un nom (réalisateur, interprète, etc.). Elle permet d’afficher toutes les diffusions pour une œuvre donnée, après répartition, sur les chaînes historiques (« hertziennes ») ou individualisées (pas le câble en « famille »). 1 La colonne de gauche permet de sélectionner un genre de diffusion (film, téléfilm, feuilleton) : les bandes-annonces, reportages éventuels, etc. sont aussi répertoriés. La répartition indiquée est celle où l’œuvre aurait dû être répartie, et pas celle où elle l’est effectivement en cas de retard ou d’oubli. Ces données sont celles fournies par les diffuseurs ; la durée indiquée est donc celle spécifiée par le diffuseur. Par ailleurs, elles ne font pas la distinction entre VF, VM et VOST. Attention : cet outil affiche toutes les œuvres référencées pour un titre donné, pas seulement celles de l’auteur dans son espace membre. Il est utile pour savoir s’il y a des réclamations à faire sur les répartitions. En effet, si une œuvre est répertoriée dans cette base, c’est qu’elle devrait être répartie. 5. Evaluer le montant de mes droits Permet d’estimer les droits totaux pour les chaînes historiques. Pour faire une évaluation, ne pas oublier d’appliquer à la valeur minutaire les coefficients « genre de l’œuvre » + les coefficients de « valorisation horaire ». Voir Règles de répartition (Sacem, 2014) (membres de la Sacem uniquement). 6. Catalogue On ne peut pas le télécharger en ligne, pour les mêmes raisons que la Répartition détaillée ne fonctionne pas. Ça devrait venir, ainsi qu’un mode d’emploi pour afficher son catalogue en ligne, ce qui est possible en cliquant sur Consulter mes œuvres. Il suffit de taper « db » ou « stit » en face de « titre de l’œuvre » (ou son code ayant droit). Une ligne s’affiche avec votre nom, c’est votre « œuvre générique ». Il faut cliquer à droite sur le clap sous « référence audiovisuelle ». En bas de page s’affiche tout le catalogue, avec la possibilité de faire une recherche par titre, producteur, etc. Il n’est pas possible pour le moment d’exporter ces données, ni d’afficher plus de lignes par page. On peut imprimer la page de garde, mais pas le catalogue. Pour obtenir son catalogue, faire une demande par mail ou par courrier. Voir Consultation du catalogue des doubleurs et des sous-titreurs, mode d’emploi (Sacem, mars 2017). 7. Glossaires Les glossaires permettent d’expliciter les codes utilisés sur les feuillets de répartition. 8. Informations complémentaires – Les feuillets de répartition actuels sont amenés à disparaître, remplacés par une synthèse. Les informations autrefois détaillées sur les feuillets seront accessibles sur le portail, dans « ma répartition détaillée ». – La déclaration en ligne sera à terme possible pour les auteurs de doublage / sous-titrage. – Une journée professionnelle pourrait être organisée dans le cadre de Sacem Université, afin de favoriser la communication entre les auteurs et la société. Les thèmes abordés pourraient être : règles de répartition, statistiques,
Contre la cessation brutale par Canal+ du paiement des droits des auteurs : motion de l’AG du Snac

Actualités Contre la cessation brutale par Canal+ du paiement des droits des auteurs : motion de l’AG du Snac Canal + ne paie plus les auteurs depuis le 4ème trimestre 2016. La motion ci-dessous a été décidée lors de la dernière Assemblée Générale du SNAC (15 juin 2017) et rédigée par les membres du Bureau. Les représentants de Canal+ ont pris la décision, alors qu’ils étaient en négociation avec les sociétés d’auteurs, de cesser tous paiements de droits d’auteurs depuis le 4e trimestre 2016. L’objectif de cette société est de faire des économies en s’attaquant au maillon le plus vulnérable : les auteurs. Le droit d’auteur est le “salaire” de l’auteur, il ne peut pas être la variable d’ajustement des comptes des sociétés audiovisuelles. Le refus de paiement de Canal+ et la crise qui l’oppose aux sociétés d’auteurs françaises ont fait l’objet de discussions au cours de l’AG annuelle du Syndicat national des auteurs et des compositeurs*. Il en ressort que : – la décision de Canal+ a déjà un impact sur les répartitions de droits faites aux auteurs par les sociétés de gestion au titre du 4e trimestre 2016 et des trimestres suivants, – les sociétés de gestion de droits des auteurs ont engagé les procédures contentieuses et les actions juridiques nécessaires, – les auteurs considèrent que Canal+ ne peut pas utiliser cette forme de chantage, dans le cadre d’une négociation honnête, pour décider unilatéralement du niveau de la rémunération des auteurs. Les auteurs sont à l’origine des œuvres qui font la richesse des contenus diffusés par Canal+ : pas d’auteurs, pas d’œuvres à diffuser, – si Canal+ persiste à ne pas payer la rémunération des créateurs, les auteurs demanderont à leurs sociétés de gestion d’interdire la diffusion de leurs créations sur les chaînes du Groupe Canal+. Si Canal+ utilisait le répertoire des œuvres des sociétés de gestion de droits d’auteurs malgré une telle interdiction, Vincent Bolloré et les dirigeants de ses chaînes seraient coupables de contrefaçon. Les auteurs espèrent que la raison ou la justice ramèneront très rapidement les représentants de Canal+ à la table de discussions avec leurs sociétés de gestion de droits. *Le Snac représente des créateurs dans les secteurs de la musique, de l’audiovisuel, du spectacle vivant (dramatique, lyrique, chorégraphique) et du livre. Il regroupe des auteurs de chansons, des compositeurs de musiques de films et de musiques contemporaines, des auteurs de théâtre ou de dramatiques radio, des chorégraphes, des scénographes, des scénaristes, des dialoguistes, des réalisateurs, des adaptateurs auteurs de doublages et de sous-titrages, des audiodescripteurs, des écrivains, des traducteurs, des auteurs de bandes dessinées.